Privé de Lionel Messi, suspendu, et réduit à dix dès la 46e minute après l'expulsion de Gerard Piqué, le FC Barcelone a souffert avant de prendre la mesure du Sporting Gijon (3-1), samedi au Camp Nou, à l'occasion de la 26e journée de Liga. Les réalisations d'Andres Iniesta, Seydou Keita et Xavi Hernandez permettent au club catalan de revenir provisoirement à sept longueurs du Real Madrid, qui reçoit dimanche l'Espanyol.
A une dizaine de minutes près, le pessimisme affiché par Pep Guardiola à l'issue de la victoire du Barça sur le terrain de l'Atletico Madrid (2-1), le week-end dernier, a failli être légitimé par les faits survenus ce samedi lors de la venue du modeste Sporting Gijon, 19e du classement, au Camp Nou. "Je ne pense pas que nous gagnerons la Liga, mais nous allons nous battre comme nous savons le faire, pour préparer la Ligue des champions et la finale de la Coupe d'Espagne. Je ne pense pas que nous pourrons les rattraper, mais nous ne devons cesser de montrer qui nous sommes. On doit jouer comme on sait le faire jusqu'au bout", avait ainsi estimé le technicien, convaincu que l'avance prise par le Real Madrid était insurmontable.
Le gouffre séparant les deux mastodontes du football ibérique aurait ainsi pu se creuser à l'issue de cette 26e journée. Car le Barça a souffert, attendant la fin de match pour faire plier un valeureux club des Asturies. Mais que les Blaugrana ont peiné, à quatre jours de recevoir le Bayer Leverkusen en 8e de finale retour de la Ligue des champions. Tout commence pourtant bien pour les triples champions d'Espagne en titre. Après s'être cassé les dents sur un Sporting regroupé devant son but, le Barça voit finalement sa domination récompensée à quelques secondes du repos. A la conclusion d'une séquence de "toque", Keita alerte Adriano dans la surface, le Brésilien centrant en retrait pour l'ouverture du score d'Iniesta (1-0, 42e).
Le bijou de Keita
A mi-chemin, le Barça semble filer vers un succès tranquille. Mais au retour des vestiaires, le ciel catalan s'assombrit. Piqué récolte d'abord un carton rouge direct après un accrochage à l'entrée de la surface avec De las Cuevas (46e). Avant que Barral, à peine entré en jeu, ne plonge le Camp Nou dans le silence en profitant du bon travail du Français Mendy et de son centre précis pour le convertir en but à l'aide d'une reprise au premier poteau (1-1, 49e).
Sans Messi, suspendu, le Barça peut moins compter sur un exploit personnel que sur son collectif qui, à l'usure, finit par faire dérailler le train du Sporting. Keita, pour l'une de ses rares titularisations, rappelle qu'il est pétri de talent et de qualités en logeant le cuir dans la lucarne d'un magnifique enroulé du gauche décoché depuis l'entrée de la zone de vérité (2-1, 79e). Passés proches de l'exploit, les visiteurs rendent finalement les armes lorsqu'Iniesta, d'une passe dont il a le secret, met Xavi en orbite pour le troisième but barcelonais (3-1, 88e). Et le Barça de revenir provisoirement à sept longueurs du Real, à l'oeuvre dimanche contre l'autre club barcelonais, l'Espanyol. Les champions d'Europe sont loin, trop loin, de leurs meilleurs ennemis, mais ont un mérite: celui de ne rien lâcher.
A une dizaine de minutes près, le pessimisme affiché par Pep Guardiola à l'issue de la victoire du Barça sur le terrain de l'Atletico Madrid (2-1), le week-end dernier, a failli être légitimé par les faits survenus ce samedi lors de la venue du modeste Sporting Gijon, 19e du classement, au Camp Nou. "Je ne pense pas que nous gagnerons la Liga, mais nous allons nous battre comme nous savons le faire, pour préparer la Ligue des champions et la finale de la Coupe d'Espagne. Je ne pense pas que nous pourrons les rattraper, mais nous ne devons cesser de montrer qui nous sommes. On doit jouer comme on sait le faire jusqu'au bout", avait ainsi estimé le technicien, convaincu que l'avance prise par le Real Madrid était insurmontable.
Le gouffre séparant les deux mastodontes du football ibérique aurait ainsi pu se creuser à l'issue de cette 26e journée. Car le Barça a souffert, attendant la fin de match pour faire plier un valeureux club des Asturies. Mais que les Blaugrana ont peiné, à quatre jours de recevoir le Bayer Leverkusen en 8e de finale retour de la Ligue des champions. Tout commence pourtant bien pour les triples champions d'Espagne en titre. Après s'être cassé les dents sur un Sporting regroupé devant son but, le Barça voit finalement sa domination récompensée à quelques secondes du repos. A la conclusion d'une séquence de "toque", Keita alerte Adriano dans la surface, le Brésilien centrant en retrait pour l'ouverture du score d'Iniesta (1-0, 42e).
Le bijou de Keita
A mi-chemin, le Barça semble filer vers un succès tranquille. Mais au retour des vestiaires, le ciel catalan s'assombrit. Piqué récolte d'abord un carton rouge direct après un accrochage à l'entrée de la surface avec De las Cuevas (46e). Avant que Barral, à peine entré en jeu, ne plonge le Camp Nou dans le silence en profitant du bon travail du Français Mendy et de son centre précis pour le convertir en but à l'aide d'une reprise au premier poteau (1-1, 49e).
Sans Messi, suspendu, le Barça peut moins compter sur un exploit personnel que sur son collectif qui, à l'usure, finit par faire dérailler le train du Sporting. Keita, pour l'une de ses rares titularisations, rappelle qu'il est pétri de talent et de qualités en logeant le cuir dans la lucarne d'un magnifique enroulé du gauche décoché depuis l'entrée de la zone de vérité (2-1, 79e). Passés proches de l'exploit, les visiteurs rendent finalement les armes lorsqu'Iniesta, d'une passe dont il a le secret, met Xavi en orbite pour le troisième but barcelonais (3-1, 88e). Et le Barça de revenir provisoirement à sept longueurs du Real, à l'oeuvre dimanche contre l'autre club barcelonais, l'Espanyol. Les champions d'Europe sont loin, trop loin, de leurs meilleurs ennemis, mais ont un mérite: celui de ne rien lâcher.
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